OCuendet1 Olivier Cuendet, «diario toscano – chiaro», 2015, acrylique sur papier, marouflé sur toile, 86 x 65 cm
OCuendet2 Olivier Cuendet, «diario toscano – scuro», 2015, acrylique sur papier, 86 x 80 cm

4.1. - 8.1.2017

Olivier Cuendet – …, je prépare le printemps…, diario toscano

Exposition et performance musicale

Avec la participation d'Antonio Albanese, guitare électrique

Performance musicale les 7 et 8 janvier 2017 à 16h:
Una storia del minestrone e le sue infinite variazioni, en création

Antonio Albanese, guitare électrique
Olivier Cuendet, clavier

A l’issue de la performance musicale, un minestrone sera servi.

 

Programme

Olivier Cuendet
Una storia del minestrone e le sue infinite variazioni (2015-2016)
– Accords
– Unissono
– Scale / Gammes
– Canon perpétuel
– Loops / Boucles
– Colpi / Coups
– Dialogue de sourds
– Proporzioni / Proportions
– Dialogo / Dialogue
– Hoquetus
– Mobile
– Coda – effacement

 

Chef d’orchestre, compositeur, arrangeur, improvisateur, actif dans de nombreux pays, Olivier Cuendet est aussi peintre. Pour lui, il n’y a pas de différence fondamentale entre ces formes d’expression aux frontières ouvertes. Chaque pratique nourrit et appelle les autres sans pour autant se confondre.

 

Antonio Albanese, guitariste, est également écrivain et historien de l’art. Il est membre, entre autres, de l’ensemble baBel de musique contemporaine et expérimentale, avec lequel il s’est déjà produit à dAM dans «La Ville Qui» en juin 2014.

 

Comme compositeur, il vient de créer lors d’une tournée en Russie Ready-made for sale [publicity games], œuvre collective qu’il a réalisée avec le Russe Dmitri Kourliandski et le Suisse Laurent Estoppey. Ses arrangements de pièces de György Kurtág pour ensemble sont en cours de publication chez l’éditeur du grand compositeur hongrois (Editio Musica Budapest).

 

A propos de ses peintures « …, je prépare le printemps…, diario toscano », Olivier Cuendet écrit:

Printemps 2015, deux mois de retraite dans les collines du nord de la Toscane. La mer en ligne d’horizon, des pentes boisées de pins et d’oliviers.

Quatre jours avant mon arrivée, une tempête jamais vue, un vent fou laboure l’Italie des Marches à la côte toscane, mettant à terre les arbres, arrachant les pins aux racines peu profondes. Chaque colline, chaque forêt, jardin, chemin est profondément marqué par les éléments.

Tous les jours je redessine le même paysage quel que soit le temps, le matériel – papier d’emballage, papier calque, papier vélin, set de table, toile, fusain, crayon gras, pinceau, brosse, aquarelle, huile d’olive, acrylique, pigments…

En deux mois: beauté, destruction et renaissance de la nature.

La musique rejoint la peinture autour de la cuisine. Un minestrone devient l’archétype de la variation: ingrédients, épices, support et matériel pictural, silhouette d’un pin, suite d’accords, série dodécaphonique, tout se répète, se mêle, se construit pour raconter et questionner.

Et pendant ce temps, une petite fille pelle un reste de neige dans son jardin du Gros-de-Vaud. A la voisine qui lui demande ce qu’elle fait, elle répond: « je prépare le printemps »… [Olivier Cuendet, Casesi, 5 décembre 2016]